Aujourd’hui, on va parler de quelque chose qui met souvent mal à l’aise : le cancer du rectum. Vous vous dites peut-être « Ouhlà, ça fait peur, c’est tabou, je préfère passer mon tour… » Mais ce n’est pas la solution. Car il est temps de lever le voile sur ce problème. Nous allons vous aider à identifier les signes de ce cancer et à comprendre comment le prévenir.
C’est quoi ce cancer ?
Le cancer du rectum, c’est une maladie qui touche le rectum, la dernière partie du côlon, juste avant l’anus. On parle de cancer colorectal quand il touche le côlon ou le rectum.
Le plus souvent, il se développe à partir de polypes, de petites excroissances sur la paroi interne du rectum ou du côlon. Tous les polypes ne deviennent pas cancéreux, mais certains peuvent évoluer en cancer avec le temps.
Alors, on le repère comment ce cancer ?
Il y a plusieurs signes qui peuvent évoquer un cancer du rectum. Des saignements dans les selles, par exemple. Ou bien des changements dans vos habitudes de toilette, comme des diarrhées ou des constipations qui durent. Des douleurs abdominales, du gaz ou des ballonnements peuvent aussi être des signes. Et puis, la fatigue ou la perte de poids sans raison apparente.
Mais attention, ces signes ne sont pas spécifiques au cancer du rectum. Ils peuvent être liés à d’autres problèmes de santé. Alors, si vous remarquez un de ces signes, ne paniquez pas, mais allez voir votre médecin.
Prévenir, c’est mieux que guérir
Il est possible de prévenir le cancer du rectum, ou du moins de le détecter tôt. Comment ? En faisant des dépistages réguliers. Si vous avez plus de cinquante ans, ou si vous avez des facteurs de risque comme des antécédents familiaux de cancer colorectal, on vous recommandera de faire une coloscopie tous les cinq ans.
Et puis, il y a des choses à faire au quotidien. Adoptez une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes, en fibres, et pauvre en viandes rouges et en aliments transformés. Faites de l’exercice régulièrement. Limitez l’alcool et le tabac. Tout ça peut aider à réduire le risque.
Il ne faut pas avoir peur d’en parler
C’est sûr, c’est pas facile de parler de ces choses-là. C’est gênant, ça fait peur. Mais il ne faut pas laisser ces sentiments nous empêcher de prendre soin de notre santé. Alors, ayez le courage de parler du cancer du rectum avec votre médecin, avec vos proches. Ça peut sauver des vies.
Pourquoi faut-il en parler ?
Il est normal d’avoir peur de parler de choses qui nous font nous sentir mal à l’aise. Surtout quand il s’agit de choses comme le cancer du rectum. Mais c’est justement parce que c’est une maladie grave qu’il est si important d’en parler. Plus on en parle, plus on a de chances de la détecter tôt et de la traiter efficacement.
Qui est concerné par le cancer du rectum ?
Le cancer du rectum peut toucher n’importe qui, mais il est plus fréquent chez les personnes de plus de cinquante ans. Les hommes sont un peu plus touchés que les femmes. Et si vous avez des antécédents familiaux de cancer
colorectal, vous avez un risque plus élevé.
Les polypes, c’est quoi ?
Comme on l’a dit plus tôt, le cancer du rectum se développe souvent à partir de polypes. Ce sont de petites excroissances qui se forment sur la paroi interne du rectum ou du côlon. Il existe plusieurs types de polypes, mais ce sont les polypes adénomateux qui peuvent évoluer en cancer.
Il est possible de détecter et de retirer ces polypes lors d’une coloscopie. C’est pour ça qu’il est si important de faire des dépistages réguliers.
Comment se passe une coloscopie ?
La coloscopie, c’est un examen qui permet de regarder l’intérieur du côlon et du rectum. Le médecin utilise un instrument appelé coloscope, une sorte de tube flexible avec une petite caméra à son extrémité.
C’est sûr, ça ne sonne pas très agréable. Mais c’est une procédure très importante. Elle permet non seulement de détecter le cancer du rectum, mais aussi de le prévenir en retirant les polypes avant qu’ils ne deviennent cancéreux.
Et si on a un cancer du rectum, comment ça se passe ?
Si on détecte un cancer du rectum, le traitement dépendra du stade de la maladie. On peut avoir besoin de chirurgie, de radiothérapie, de chimiothérapie, ou d’une combinaison de ces traitements.
Le pronostic dépend aussi du stade de la maladie. Si le cancer est détecté tôt, les chances de survie sont très élevées. C’est pour ça qu’il est si important de se faire dépister régulièrement.
Que peut-on faire pour aider les personnes atteintes de cancer du rectum ?
Si vous connaissez quelqu’un qui est atteint de cancer du rectum, la chose la plus importante que vous pouvez faire est de lui apporter votre soutien. C’est une maladie difficile, qui peut être très stressante. Avoir le soutien de ses proches peut faire une grande différence.
En résumé, il est important de connaître les signes du cancer du rectum, de se faire dépister régulièrement et de mener une vie saine. Et surtout, n’ayez pas peur d’en parler. Votre santé vaut bien plus que quelques moments de gêne !